
Au Maroc, beaucoup de femmes vivent avec des fibromes utérins sans forcément savoir à quel point ces petites masses bénignes peuvent influencer leur vie au quotidien. Souvent banalisés, les fibromes ne se résument pas seulement à des “boules dans l’utérus” : ils peuvent avoir un véritable impact physique, émotionnel et social.
Quand les règles deviennent un fardeau
“C’est normal d’avoir mal”, entend-on souvent. Mais non, ce n’est pas toujours normal.
Les femmes atteintes de fibromes peuvent vivre des règles très abondantes, parfois au point de devoir changer de protection toutes les heures ou d’éviter de sortir pendant plusieurs jours. Cette perte de sang peut entraîner une anémie, provoquant fatigue, vertiges et baisse d’énergie. Imaginez devoir gérer cela tout en travaillant, en étudiant ou en s’occupant d’une famille, c’est une charge invisible que beaucoup portent en silence.
Un impact sur le sommeil et la confiance en soi
Certaines femmes racontent avoir du mal à dormir à cause des douleurs pelviennes ou de la sensation de “lourdeur” au bas-ventre. D’autres se sentent gênés dans leur intimité, craignant les douleurs pendant les rapports ou des saignements inattendus.
Ce mal-être, souvent tabou, touche pourtant de nombreuses Marocaines. Par pudeur ou par manque d’information, beaucoup n’en parlent pas, ni à leur entourage, ni à leur médecin.
Des solutions existent, sans forcément passer par la chirurgie
Bonne nouvelle : la médecine évolue rapidement. Aujourd’hui, les traitements des fibromes ne se limitent plus à l’ablation de l’utérus.
Il existe des solutions médicamenteuses, des techniques mini-invasives (comme l’embolisation des artères utérines), et même des approches naturelles d’accompagnement (nutrition adaptée, gestion du stress, activité physique régulière).
L’important, c’est de ne pas ignorer les symptômes et de consulter un gynécologue dès les premiers signes inhabituels.
Un mode de vie équilibré pour soulager les symptômes
Certaines études montrent que l’alimentation peut jouer un rôle dans la progression des fibromes. Réduire la consommation de viande rouge, d’aliments ultra-transformés et de sucre, tout en favorisant les légumes verts, les fruits et les graines riches en fer (comme les lentilles et les amandes), peut aider à mieux vivre avec les fibromes.
De plus, la pratique régulière du sport – même douce comme la marche ou le yoga – contribue à réguler les hormones et à améliorer le bien-être général.
Parler, consulter, s’informer, c’est déjà le premier pas vers le soulagement.
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